Interdiction des marchés : pas à Sauveterre!

Attention, l’État vient d’annoncer l’interdiction des marchés sur tout le territoire, sauf dérogation du Préfet. Il est aujourd’hui indispensable de conserver le marché de Sauveterre ouvert : c’est pour certains producteurs le dernier moyen d’écouler leurs produits avant le gâchis annoncé. Il faut donc faire pression sur le maire et le préfet pour maintenir le marché non seulement cette semaine, mais durant toute la durée du confinement.

Chères adhérent·e·s, je vous propose d’écrire et de signer une pétition en ce sens :


Suite à l’annonce du gouvernement d’interdire les marchés ouverts sur l’ensemble du territoire, nous déclarons la nécessité de conserver ouvert le marché de Sauveterre de Béarn. Samedi dernier les producteurs et les consommateurs ont fait des efforts exemplaires pour que ce marché se passe dans le respect des « gestes barrières », du respect de l’hygiène et des distances de sécurité pour éviter les risques de contamination. Samedi prochain, le 28 mars, le marché de Sauveterre est maintenu, et nous saluons cette initiative ! De nombreuses personnes dépendent de ces marchés pour se nourrir, y compris les product·eur·rice·s qui viennent nous approvisionner. Si le ministre de l’agriculture appelle à L’Armée de l’Ombre pour soutenir les paysan·ne·s français·e·s, nous participons de cette armée en refusant de céder à la panique et en nous rendant chaque samedi soutenir nos product·eur·rice·s en écoulant leur marchandise : sans nous ils gâcheraient leur production. Nous exigeons donc la pérennité d’une dérogation pour la conservation du marché de Sauveterre au-delà de ce samedi 28 mars 2020, pour tous les suivants pendant la durée du dispositif exceptionnel de confinement.

  • Je soutiens cette pétition auprès de la mairie de Sauveterre de Béarn et de la Préfecture des Pyrénées-Atlantique.

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Et comme dit notre ministre de l’agriculture :

« Restez chez vous ! Allez aux Champs ! »

J’ai reçu hier un message de Véro, notre crémière du marché qui m’a annoncé que le marché de ce samedi 28 mars est annulé. J’en suis attristé et enragé, alors que les grandes surfaces restent ouvertes ! Merci de signer la pétition pour la réouverture et le maintien du marché de Sauveterre !

Les producteurs proposent « un drive » au stade entre 10H et 11H pour les commandes passées au préalable auprès des producteurs. J’essaie de rassembler tout le monde ici afin de faciliter la coordination des commandes…

La raison pour laquelle le marché de samedi 28 mars (demain) est annulé réside dans l’inaction du maire de Sauveterre, monsieur Labour, qui n’a pas fait de demande de dérogation auprès de la Préfecture ! Il est donc d’autant plus important de faire pression auprès de la mairie pour que la semaine prochaine, notre marché local puisse se tenir !

Merci de signer la pétition que nous lui ferons parvenir.

Bonjour à tous… Un petit mot pour dire que fidèle client du marché (aucun mérite j’habite à 20 m…) je peux comprendre la déception de certains d’entre vous concernant les mesures adoptées depuis quelques temps. Cependant il faut quand même savoir que le drive fermier proposé l’a été en concertation avec les producteurs qui fréquentent le marché. L’interlocuteur principal est M Erbin le producteur de fromage et chaque semaine les participants sont tenus au courant de l’évolution des événements… J’ai donc fait mon drive samedi dernier (bon, à pied parce qu’il faut pas exagérer…). Sachant que cette organisation est provisoire j’ai donc fait ma commande en amont (sans gros effort…) et récupéré mes victuailles sans problème. Certes, je n’ai pu acheter de savons mais là le sous-préfet est inflexible : produits alimentaires de première nécessité uniquement… Par contre je peux acheter les savons chez Charrier par exemple… Dans le même temps l’épicerie sans fin, nos boulanger et charcutiers, sont ouverts (tous les matins pour certain) et proposent comme à leur habitude les produits de proximité et de qualité… En plus, avec mon attestation, je peux pousser jusqu’à Munein pour acheter des légumes à Aurore… Franchement, ça va… je suis comme Alexandre dans son lit : bienheureux ! En plus les fraises et les asperges de Célestine étaient excellentes ! Pourtant, si j’écoutais mon gendre et ma fille qui sont tous les deux médecins, je mettrai à peine le nez dehors… Alors pas la guerre non, mais grande vigilance tout de même… A leur dire il ne faut pas prendre la chose à la légère… Je veux bien le croire… Notre association se met donc à fabriquer des masques en tissu pour aborder le déconfinement qui arrivera bien un jour… A suivre !

C’est parce que je ne prends pas les choses à la légère que j’exprime ma colère face au traitement inexcusable qui est fait aux product·eur·rice·s et aux personnes qui, comme nous, dépendent d’elleux.

La simple accusation que je puisse « prendre à la légère » la situation est insultante et conforme à la posture condescendante et maligne d’institutions républicaines qui n’ont que la peur et l’habitude du pouvoir et d’une autorité paternaliste d’autant plus malvenues en ces temps de crise qu’elles en dévoilent toute l’ignominie. Comme il serait malhonnête de me reprocher une mise en cause du diagnostic médical ou des injonctions à la prudence, du fait des arguments que j’ai pu déplier sur la compacité du marché ou le danger accru des grandes surfaces. Et par quelle magie la monnaie de la boulangerie ou du boucher serait-elle plus saine que celle des paysan·ne·s, par quelle sorcellerie on serait plus à l’abri d’une infection dans une pièce fermée qu’à l’air libre en prenant ses distances ?

J’arrête là car j’ai de la compassion pour celles et ceux qui subissent l’idiotie, la couardise, le conformisme maladif qui mine du jour au lendemain notre société comme déjà largement infectée de bien autre chose que du SARS-Cov-2.

Hola hola… Il n’y a aucune accusation dans mes propos… Enfin il me semble ! Je livre simplement mon sentiment. Concernant en particulier le marché, ce sentiment qui n’engage que moi… Quelle diatribe ! Je ne fréquente pas les supermarchés mais je sais que leur approche est loin d’être satisfaisante et je suis surtout pas là pour défendre le système. Pour moi le meilleur moyen de défendre le marché, c’est d’y aller, alors j’y vais… Je sens que le moindre mot provoque chez toi une montée assez virulente de colère… Je crois pourtant te dire que la sortie de cette situation devrait être l’occasion de prise de conscience des consommateurs… Mais pour cela il faudra faire preuve de pédagogie. J’ai bien peur que dès que le mot déconfinement sera lâché, tout repartira à peu près comme avant… Quel dommage.

Pardonne-moi @Michel si j’ai pris ton message trop personnellement.

Si le meilleur moyen de défendre est d’aller au marché, alors oui, allons au marché ! Mais ce « drive » est un ersatz de marché qui ne répond ni aux attentes des product·eur·rice·s ni à celles des habitués des marchés, d’ailleurs tu le dis toi-même en y allant « à pied parce qu’il ne faut pas exagérer. » En effet ! Pour moi l’exagération vient de l’imposition de normes subitement contraignantes plus qu’elles ne devraient l’être. Une fois de plus ces restrictions ne touchent pas ceux qui les imposent et partent du principe que nous – act·eur·rice·s du marché, vendeu·r·se·s et acheteu·r·se·s – sommes incapables de prendre nos précautions ni de faire les choses en adultes responsables.

Cette attitude représente un motif historique qui a mortifié l’évolution humaine depuis les gynécides de la Renaissance jusqu’aux guerres mondiales en passant par les génocides coloniaux et l’industrialisation meurtrière : partout où la chrématistique[1] règne, la vie s’éteint. Il me semble que le moment pédagogique est là, présentement, car si la majorité se plie sans ciller aux injonctions contradictoires d’un pouvoir déliquescent voué à la course en avant de l’enrichissement à tout prix, j’ai bien peur que sans réflexion, sans esprit critique, sans retour à une notion de l’économie qui replace au centre de ses préoccupations le rapport à la vie et au bien-être de la communauté, tout repartira bien pire qu’avant. Or la réflexion commence par le refus : le refus de la normalité comme le refus de la normalisation de la peur. Car dans tous les cas, ce sont bien des humains qui, à un moment ou un autre, prennent le risque de sortir, s’exposent pour nourrir ou soigner les autres : si ce n’est toi, c’est donc ta sœur. Si nous pouvons rester cloîtré·e·s, nous ne serons jamais tant invisibles que celleux qui n’ont pas cette chance.


  1. La chrématistique est l’art de s’enrichir, d’acquérir des richesses. Elle s’oppose à la notion d’économie (de oïkos , la maison donc la communauté au sens élargi, et nomia , la règle, la norme) qui désigne, elle, la norme de conduite du bien-être de la communauté , ou maison au sens très élargi du terme. (Wikipedia)

    ↩︎

Marché à Sauveterre : vers une réouverture ?

Ce matin les cloches ont sonné toute la matinée, mais ce n’était pas celles de l’église : « juste un farfelu qui tape sur une casserole. » Des regards dédaigneux, méprisants, voire carrément hostiles aux sourires de connivence et aux encouragements, la panoplie des sentiments confinés en déconfiture a salué mon passage et ces quelques sourires, je dois dire, m’ont beaucoup affectés : merci à vous tou·te·s qui avez répondu à ma « demande d’attention » par ces gestes simples et conviviaux et l’humour dont nous manquons tant en cette période sous pression.

Une file ininterrompue de voitures embaumaient l’air épuré du parvis en attendant leur tour d’entrer dans le dispositif carcéral du « drive » tandis que nos product·eur·rice·s favori·e·s, toujours au rendez-vous, pouvaient éviter leurs effluves inopportunes grâce aux masques de chantier qu’iels portaient, plus pour le protocole que le danger, car c’est aux malades qu’on demande de porter des masques pour éviter d’infecter autrui – mais dans le doute, mieux vaut prévenir que subir la déliquescence du système de santé français.

Parmi les nouveautés de ce samedi à Sauveterre, outre les files d’attentes dans tous les endroits ouverts de la ville qui s’agrandissent (peut-être en raison du soleil radieux ?), c’est la présence tout aussi radieuse de Laura qui a ouvert la Légende pour proposer ses gammes de vin naturel. Si vous avez le confinement mélancolique, ou la Pâque joyeuse, passez la voir, elle vous ouvrira des horizons printaniers.

Mais toujours pas de savon, car toujours pas de marché. L’ersatz du « drive » pèse sur les product·eur·rice·s qui doivent encaisser les appels, les SMS, les emails qu’iels reçoivent chaque jour puis, en plus de leur travail habituel, doivent peser, calibrer, emballer et préparer les commandes en espérant n’en oublier aucune, ce qui peut arriver. Ces activités supplémentaires qui ne sont aucunement répercutées dans le prix de nos victuailles sont tout à la charge de nos product·eur·rice·s, avec évidemment des facilités pour celleux dont les produits sont déjà prêts mais qui deviennent vite un fardeau pour d’autres qui doivent les fabriquer et les conditionner à la demande. Et puis, c’est la course contre la montre : on n’a que peu de temps à consacrer à une conversation pourtant nécessaire. Je vous invite à réfléchir comment nous pourrions utiliser les Champs pour centraliser les commandes et éviter une dispersion auprès des product·eur·rice·s déjà bien sollicité·e·s.

En arrière plan, des observateurs antipathiques de la mairie de Sauveterre veillent pour s’assurer qu’aucun faux pas n’est commis, mais sans prêter main forte. Ces messieurs devraient s’inspirer de l’expérience d’autres marchés (Orthez, Mauléon) où la disposition plus clairsemée est plus rassurante pour les consommat·eur·rice·s, où le circuit est balisé et où ils pourraient, au lieu de jouer les garde-chiourmes, contribuer à la bonne ambiance en invitant les personnes à se désinfecter les mains en entrant et pourquoi pas en sortant du marché : cela serait l’occasion de pratiquer le gel hydro-alcoolique à l’entrée – dont on attend toujours une livraison depuis la Chine en espérant qu’elle ne soit pas détournée « par en haut » – et puis d’organiser à la sortie un atelier lavage de main au savon naturel de Burgaronne : eau savonneuse, gestes et durée utiles, des serviettes en papier à usage unique et la possibilité d’acquérir un savon de maîtres-savonniers artisanaux et locaux sans recourir à l’industrie chimique.

Les chiffres ne sont-ils pas trompeurs ? Ne montrent-ils pas que la crise du COVID-19 touche principalement l’Europe, « premier continent touché par la pandémie » martelait encore la radio ce midi… Mais ne soyons pas dupes : si nos contrées sont capables (à peine) de mesurer l’ampleur de la contagion, ne pensez pas que l’Afrique soit moins touchée : par quel miracle le virus ne toucherait-il pas une population déjà décimée par Ebola, le VIH ou le SARS version 1… Lorsqu’on prendra la mesure de l’ampleur de la contagion hors des pays qui ont les moyens de la mesurer on verra que ce n’est pas qu’un problème de riches. Les États-Unis n’ont-ils pas commencé de voir les cas réels en les observant, pour se retrouver « en tête » (comme d’habitude), après un déni qui, comme celui de l’Iran ou de la Tanzanie, les montraient quasiment épargnés ? Montrer que « les plus touchés » sont nos pays permet de détourner l’attention sur ce qui se passe ailleurs[1].

Car ce qu’on dit moins, c’est que depuis plusieurs mois l’Afrique de l’Est est soumise à une vague impressionnante de criquets pèlerins qui par centaines de milliards envahissent la zone des Grands Lacs, de la Somalie au Kenya, menaçant les récoltes dans une région comptant 10 million d’habitants, bientôt touchés par la famine annoncée. En janvier, la FAO annonçait qu’il fallait (seulement, au regard des dépenses consenties pour la guerre, la guerre, la guerre, la guerre, la guerre contre le Coronavirus) 72 millions d’EURO pour régler l’invasion des criquets avec des pesticides. Une bagatelle en comparaison du trésor de « guerre » investi par nos gouvernements, soudain disposés à l’action franche et massive pour sauver la peau de leurs bourses, si je puis m’exprimer ainsi.

Ce sont ces éclairages qui bientôt deviendront évidents. Comme celui dont je tire une partie des ces faits, dont j’ai plus longuement discuté la nuit dernière[2], une nuit sans repos, en réponse à une chronique de Renaud Girard[3] qui se demandait si le confinement n’était pas pire remède que le virus… Un peu partout les confiné·e·s sortent de leur torpeur pour reprendre le fil de leurs pensées et dérouler de nouvelles pelotes (sans fronton ni trinquet) souvent inédites : car tout a changé et rien ne sera plus comme avant.

Alors, espérons que samedi prochain, grâce aux efforts de fourmis de Beñat Erbin et des irréductibles vendeu·r·se·s du marché de Sauveterre, celui-ci rouvrira dans de bien meilleures conditions. Et si vous voyez un farfelu dans le Sud-Ouest de demain, vous pourrez également y trouver 4 attestations de déplacement dérogatoire pour vous rendre au marché samedi ou entre temps prendre le soleil et participer au 0% de surmortalité en Pyrénées-Atlantiques[4] par rapport à la même époque en 2018 et 2019.

Songez seulement à maintenir vos distances, éviter de toucher votre visage après avoir touché des surfaces potentiellement contaminées (à peu près tout ce qui dans l’espace public est touché par autrui : poignées de porte, distributeurs d’argent, parcmètres, monnaie, cartons d’emballage…[5])

Et joyeuses Pâques ! On voyage comme on pneu


  1. Covid-19, le solutionnisme n’est pas la solution - #2 by how - Prendre Soin - petites singularités ↩︎

  2. ailleurs, ou plus tard : lors des prochaines vagues de SARS-nCOV-2 ou version suivante, qui ne manqueront pas d’apparaître d’ici quelques mois ou à la saison suivante, nous ne pourrons pas confiner tout le monde. D’ici là, vaut-il mieux un meilleur système de surveillance, ou de solidarité ? À considérer le traitement de l’Italie par l’UE, on voit bien la tendance qui se dessine vue d’« en haut ». ↩︎

  3. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/10/coronavirus-la-surmortalite-en-france-par-age-sexe-et-departement_6036275_4355770.html ↩︎

  4. LE CONFINEMENT, REMÈDE PIRE QUE LE MAL ? ↩︎

  5. le virus est susceptible de survivre 48H sur du carton, et jusqu’à 4H sur les autres surfaces, il est ainsi important de laisser vos courses au soleil (dehors, sans vitre qui bloquent les UV) pendant 24H afin de permettre aux rayons ultra-violets de diminuer la charge virale. Pour de plus amples informations sur les estimations de la durée de vie du virus sur les surfaces inertes, voir Maladie à coronavirus 2019 — Wikipédia ↩︎

J’ai oublié de mentionner deux choses :

  1. j’ai observé de nombreuses personnes ce matin qui portaient des masques sans qu’ils se protègent contre le virus : en effet, entre les masques distendus, le nez libre ou les doigts qui couraient sur la prothèse, tous les moyens pour le rendre inefficaces étaient malheureusement illustrés. Renseignez-vous sur le port du masque, il doit y avoir des vidéos d’information !
  2. j’ai omis de mentionner la situation dans les grandes surfaces, mais mon avis à ce propos n’a pas évolué : comme pour ce qui est du port du masque, les observations montrent que les dispositifs qui entourent les marchés sont bien plus efficaces et rassurants que le n’importe quoi de la plupart des grandes surfaces.

Le gouvernement appelle à l’ouverture des marchés

https://www.capital.fr/economie-politique/le-ministre-de-lagriculture-demande-la-reouverture-des-marches-1367301

Hier dimanche 12 avril, le ministre de l’agriculture s’est déclaré « favorable à l’ouverture des marchés en plein air » et a appelé « les maires de France et les préfets à inciter à rouvrir les marchés » : il n’y a donc plus de raison qui tienne pour la suspension du marché de Sauveterre-de-Béarn ou le maintien de son ersatz « drive ». À moins d’une démonstration de pouvoir infantile et capricieuse de la part de la mairie de Sauveterre, nous devrions donc reléguer cette approche lourde et contraignante pour nos product·eur·rice·s dès samedi prochain et retrouver un marché digne de ce nom !

Didier Guillaume a rappelé que le gouvernement avait été contraint de fermer les marchés en France « parce que les mesures de sécurité sanitaire n’étaient pas mises en application ». Depuis, un tiers des marchés ont rouvert grâce à des dérogations accordées par les préfectures ayant jugé suffisantes les mesures de sécurité. « Le marché, c’est le lieu où les personnes âgées notamment vont acheter leurs poireaux, deux pommes de terre, une salade et ils mangent de belle façon, et puis, surtout, le marché c’est l’endroit où l’agriculture française passe 30% de sa production de frais, de fruits et légumes », a affirmé le ministre.

Évidemment les mesure de sécurité sanitaire ont toujours été en place au marché de Sauveterre dès le début du confinement sans que personne n’ait à dire à des adultes comment se comporter : son interdiction relève tout simplement de la paranoïa et de l’abus de pouvoir.

J’espère que nous obtiendrons réparation dès ce samedi avec une ouverture pleine et entière de notre marché !

oui y aller au marché, mais pas de marché un drive. Avec mon chéri , nous allons au marché depuis des années et des années, nous soutenons les producteurs mais pas n’importe comment. J’ai écrit au maire , à la sous-préfète, j’ai fait tout ce que je pouvais en continuant à soutenir les producteurs. Marché drive de samedi dernier: il faut suivre ce chemin et pas un autre, vous êtes en avance: ah ben oui je dois faire les courses pour mes parents, marathon du samedi matin.Le sourire des producteurs , chouette, c’est pour eux que je suis là et la bonne nouvelle : marché open la semaine prochaine. Je ne remercie pas la municipalité pour sa façon de faire, sa non communication et son non engagement. C’est un moment particulier qui fragilise chacun et un peu de mot, de soutien sont le minimum pour tisser un lien social ici et demain. Nos mots sont nos traces d’êtres vivants parmi le monde vivant.

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