Il faut dire aussi, car j’ai l’impression que la propagande médiatique en général et télévisuelle en particulier provoque un état de confusion sinon de choc, qu’il est tout-à-fait normal et légal de se déplacer pour se procurer de la nourriture – pour ne pas dire vital.
J’aimerais savoir ce qui, parmi nous, ralentit tellement la volonté de poursuivre dans nos élans de solidarité avec les product·eur·rice·s locaux et ce beau projet de l’Épicerie Sans Fin. Êtes-vous vous-même touché·e économiquement par les dispositions gouverne-mentales ? Avez-vous changé vos habitudes alimentaires ou de consommation ?
Pour ma part, je continue de me rendre tous les samedis au marché et je passe régulièrement à l’Épicerie en dépannage et pour profiter du moment de convivialité que nos amies @Cecile et @Marie continuent malgré tout à maintenir. Certes ma consommation a chuté car 1) je suis seul à la maison, aussi je mange moins, et 2) je reçois beaucoup moins qu’avant des ami·e·s à dîner…
J’aimerais pourtant participer plus. Entrer en conversation ici peut opérer ce pas qui manque depuis qu’on est si bien chez soi en oubliant les heurts.