Prendre soin de nos pratiques collectives

Alors que nombre de nos rendez-vous collectifs et festifs ont été annulés, @natacha et @how vous donnent rendez-vous devant l’Épicerie sur la terrasse, demain entre 15:30 et 18:00, pour libérer la parole et se retrouver dans un espace de conversation encourageant et rassérénant, pour imaginer des alternatives solidaires, saines et sereines qui égaieront nos étés…

(voir également l’invitation que nous avons lancée pour cet été.)

Quelques notes de la réunion…

Prendre soin du monde ou rester chez soi ?

Elizabeth Povinelli Geontologies[1] considère trois figures :

  1. Le virus : ni vivant ni mort
  2. Le désert : ni vide ni plein
  3. L’animiste : ni religieux ni athée

« Les virus » étaient un groupe d’amis qui se revendiquaient de contaminer une société conformiste.

Quel type d’agent a transformé notre société en responsabilité individuelle ?

Tout le monde se ressaisissait de son jardin, de son rythme quotidien…

Prises de conscience de l’importance des producteurs locaux, des marchés…

La nourriture est devenue centre d’intérêt.

Confinement : impossibilité de faire

« Ultra-solitude » (imposée par un gouvernement)

« Compétition au développement » : on devait « faire aussi bien que » (la Chine : construire un hôpital en 15 jours)

Discours de guerre

La vie entre parenthèses

« – Ils ont mis en place des processus qu’ils peuvent redéployer… – Mais nous : non. »

Beaucoup de violence policière (mais nous, ici, avons été épargné·e·s)

Personne aux réunions politiques de campagne municipale !

Le marché des producteurs : lieu historique de lien social

« – Que reste-t-il du COVID-19 ? – Ben, ma voiture propre, ma maison propre… »

Actions

  • Flyer pour le marché
  • Photos Autevielle (les 6 chaque jour)
  • Pause kéfir
  • Espace de Vie Sociale – trouver un lieu

Lutter contre la PEUR : peut-être un rêve, pour établir une résistance.


  1. image ↩︎